Le Royaume végétal est indissociable du monde des élémentaux, appelé aussi « petit peuple ». Ces élémentaux sont les habitants de chacun des 4 éléments qui sont à la base de toute manifestation de vie. Pour ne citer que les principaux, il y a les gnomes pour l’élément terre, les ondines pour l’élément eau, les sylphes pour l’élément air et les salamandres pour l’élément feu.

Ce petit peuple, en œuvrant avec, par et en son élément sur le plan éthérique et astral, est en charge de la croissance et de l’évolution de la Nature selon le plan Divin. Les gnomes travaillent à la construction et à la nutrition des racines d’une plante. Les ondines l’abreuvent et travaillent sur tous les échanges de fluides internes à la plante, et au développement de sa sensibilité. Les sylphes font circuler l’air et respirer la plante. Les salamandres veillent à sa croissance grâce à la photosynthèse. Il y a aussi les Dévas qui supervisent le développement d’une variété. Par exemple le Deva du géranium, le Deva du chêne, ou encore le Déva de la tomate. Tous ces êtres sont communément regroupés sous le terme « Esprits de la Nature ».

Lorsqu’on communique avec une plante, une fleur, un arbre, c’est avec eux qu’on échange.

J’ai eu la chance d’avoir un père qui était un merveilleux jardinier, et les jardins dans lesquels j’ai grandi étaient un enchantement. Outre l’amour des plantes, ceci m’a sensibilisé à leurs vibrations. La plante est bien sur biologiquement vivante, mais de par sa constitution énergétique liée aux élémentaux, elle a aussi une conscience. Au niveau scientifique, cela n’est pas encore envisagé. Les études actuelles explorent les échanges chimiques entre les plantes, qui se transmettent ainsi des informations.

Par l’intermédiaire du petit peuple, il m’est arrivée tellement d’expérience avec les plantes, que ce soit en grandes surfaces ou jardineries, à mon domicile ou encore en pleine nature, qu’il m’est impossible de limiter de la sorte le Royaume Végétal.

J’ai eu le cas d’un petit sapin dans un supermarché qui appelait au secours et qui, une fois placé dans le caddy, a toisé tout le monde le temps des courses. Il était fier comme Artaban, et visiblement heureux d’avoir pu se faire entendre pour sortir de cet endroit.

Les fleurs et végétaux détestent les supermarchés. Si l’un d’entre eux m’appelle, je suis capable d’escalader et de pousser trente pots pour aller chercher celui identique aux autres tout derrière, au grand étonnement du vendeur. De même, je privilégie l’achat, pour mon usage personnel, des plantes les plus abimées. Je leur donne ainsi une chance de survie car je sais qu’elles seront jetées à la fin de la journée. Mon choix provoque un réel étonnement dans la file d’attente aux caisses lorsque je pose la pauvre petite plante mal en point sur le tapis. Il est temps d’avoir ce regard sur les végétaux et cette compassion envers eux. Avec de bons soins et de l’amour, il est rare qu’une plante dans les conditions correspondant aux besoins de son espèce ne reprenne pas.

J’ai eu chez moi le cas d’une plante qui vivait dans une composition florale reçue en cadeau. Je l’ai rempotée et placée dans une autre pièce que ses consœurs. Elle m’a appelée immédiatement pour contester ce choix. Elle a demandée à être placée dans la même pièce que les autres végétaux de sa potée. Peu lui importait que je veuille fleurir une autre pièce. Il m’a fallu les rassembler. Comme pour les cristaux, les plantes ne sont pas qu’une question de décoration.

De même, un hortensia dans mon jardin m’a fait déplacer son pot parce qu’il n’aimait pas l’endroit que je lui avais choisi. Pour ma part, je le trouvais là particulièrement mis en valeur et du plus bel effet. Je me suis inclinée.

Dans mon ancienne maison, le printemps suivant mon emménagement, j’ai eu trois vieux lilas couverts de grappes de fleurs. J’ai demandé si je pouvais en cueillir. L’un des trois s’y est opposé fermement. Il a mis 3 ans à accepter que j’en cueille. Je ne lui ai jamais demandé pourquoi, car j’ai senti qu’il avait une animosité envers les êtres humains. J’ai simplement respecté son choix et fait de très beaux bouquets avec les deux autres lilas plus coopératifs, le temps qu’il se rende compte que j’étais inoffensive.

De même, je ne ramasse pas de fruits sur un arbre fruitier sans, après la cueillette, lui mettre un bâtonnet d’encens en remerciement. Si l’arbre remplie sa mission de vie en produisant des beaux fruits destinés à la consommation pour la survie de notre corps physique, la moindre des délicatesses est de le remercier pour son travail. Il y a de multiples façons de leur exprimer notre gratitude, mais ils y sont toujours extrêmement sensibles. Je ne manque pas de laisser toujours des fruits pour les oiseaux, car la Terre est un partage.

Et enfin de manière générale, je conseille de faire régulièrement des offrandes aux Esprits de la Nature dans vos jardins. Vous aurez des plantes rayonnantes et vibrantes. Faite selon votre cœur, votre intuition…. J’offre par exemple régulièrement des fruits secs et de l’hydromel. Je prends soin de placer sur le récipient de la boisson une gaze, de façon à ce que les insectes qui en sont très friands ne s’y noient pas. Le lendemain, vous pouvez jeter dans la terre le vin et les fruits car ils sont dévitalisés, l’énergie de vie ayant été absorbée sur le plan subtil par les Esprits de la Nature.

La communication avec le Royaume végétal permet de :

  • Sensibiliser l’être humain à une certaine éthique envers les végétaux
  • Aménager un jardin en fonction du désir des végétaux.
  • Contacter le gardien d’un lieu
  • Pratiquer l’acupuncture de la Terre, pour rendre à la terre sa vitalité et nettoyer des lieux chargés.
  • Avoir des conseils et des réponses sur les soins aux végétaux qui sortent du cadre de nos connaissances en jardinerie.
  • Adapter la plantation d’un jardin selon l’objectif de ce jardin : jardin d’agrément, jardin potager, jardin zen, jardin à visée thérapeutique (c’est-à-dire un espace vert spécifiquement aménagé pour les besoins physiques et psychologiques de ses usagers.
  • Médiation par la Nature avec des plantes prêtes à collaborer : en accompagnement de l’hortithérapie, qui est une forme de thérapie physique et psychique par la nature. Les fonctions sensorielles réactivées peuvent aussi être accompagnées d’un message de la plante pour le patient.
  • Recevoir un message du monde végétal dédié à l’humanité.
  • Archéologie du végétal : enquête sur les origines d’une variété J’ai ainsi questionné entre autre la pivoine, l’hortensia et le noisetier sur leurs origines respectives. Je pense qu’un jour ce type d’information pourra être utile à la connaissance de certaines espèces.